
Travail soigné
C’est le podcast des gens qui aiment leur métier et qui en parlent bien. Dans cette série, Hervé Hauboldt vous invite à découvrir des personnalités hors du commun, leur rapport au travail et leur satisfaction intime d'exercer leur métier avec soin.
Production : Stereolab
Musique : Blue Dot Sessions
Ils/elles sont joaillier, tailleur, céramiste, danseuse, écrivain ou agriculteur et se racontent dans Travail soigné, s’interrogent sur leur rapport au travail et partagent leur satisfaction d’exercer leur métier avec soin.
Un podcast à retrouver sur toutes les applications d’écoute habituelles : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Pocket Casts, Podcast Addict, etc
Claire days | saison 4 | épisode 3
“Ma musique aurait pu ne jamais quitter l’intimité de ma chambre”
Aujourd’hui, Hervé vous emmène à Lyon faire la connaissance de Claire days, une musicienne, autrice, compositrice, et interprète dont la voix éthérée sonde l’intime et les tourments de l’âme, oscillant entre pop expérimentale, folk électrique ou rock indé, souvent en anglais, parfois en français, mais toujours au diapason d’une personnalité réservée, cérébrale et sensible. Claire a publié jusqu’ici quatre EP, quelques singles et remixes, un premier album somptueux “Emotional Territory” en 2022, et “I remember something” qui sort le 21 mars 2025. Claire promène sa guitare et sa silhouette longiligne sur les scènes françaises et européennes, quelques cheveux blancs qui ne sont pas de son âge, et un visage au teint de porcelaine où s'invite un sourire malicieux.
Aussi loin qu’elle se souvienne, Claire a toujours chanté. Elle touche sa première guitare à neuf-dix ans, et écrit des chansons qu’elle interprète le plus discrètement possible dans sa chambre. Plutôt douée à l’école, ses facilités en anglais la conduisent à quitter Aix-en-Provence pour décrocher un diplôme de traductrice-interprète dans une prestigieuse école parisienne. Si son amour des langues perdure, son travail dans les institutions européennes l’ennuie tandis que sa passion pour la musique ne faiblit pas. À la faveur d’un déménagement à Lyon, Claire entreprend d’intégrer ce milieu dont elle est restée jusqu’ici étrangère. Mais rendre son travail public va tellement à rebours de sa personnalité que sa musique aurait très bien pu ne jamais quitter l’intimité de sa chambre. Fort heureusement, Claire a surmonté sa timidité pour que son travail d’artiste devienne un vrai métier.
Sabrina, pâtissière | saison 4 | épisode 2
“Bien faire son travail, c’est aussi prendre le temps”
Aujourd’hui, Hervé vous emmène faire la connaissance de Sabrina Allard, créatrice de la Pâtisserie Mélilot, nichée au cœur du 20e arrondissement de Paris et son ambiance de village. Une pâtisserie de quartier, découverte à la faveur d’un post d’influenceur food sur Instagram. Cependant, loin des clichés du genre qui envahissent les réseaux sociaux, Sabrina revendique la modestie de son entreprise, travaille des produits non transformés, frais, bio, de saison, et locaux autant que possible. Une pâtisserie au caractère affirmé, en accord avec ses valeurs sociales et environnementales.
En suivant la confection de tartelettes aux pommes et noix, découvrez le parcours de Sabrina. Passionnée de pâtisserie depuis l’enfance mais engagée dans des études d’histoire, elle décide de marquer une pause après l’obtention de son Master. Ne se voyant pas poursuivre dans la recherche ou l’enseignement qui lui tendent les bras, elle enchaîne les stages d’observation en pâtisserie et les petits boulots dans la restauration, jusqu’à trouver une alternance qui lui permet de décrocher son CAP. S’ensuivent 7 ans d’expérience dans deux entreprises, tout en murissant le projet d’une pâtisserie de quartier qui lui ressemble et d’un outil de travail sur mesure.
Charlotte, designer | saison 4 | épisode 1
“C’est complexe d'être designer dans une société où on a déjà tout !”
Le design est partout : de la poubelle dans le métro à votre fer à repasser, d’une cafetière au canapé de la salle d’attente, de votre téléphone à un presse-agrume. Le design est partout. Dans notre société saturée d’objets où la nouveauté est parfois le seul argument de vente, le métier de designer impose aujourd'hui de réfléchir à la fabrication autant qu’à l’usage voire à la nécessité même d’un nouvel objet.
Aujourd’hui, Hervé vous emmène à la rencontre de Charlotte Juillard, une designer qui s’inscrit parfaitement dans cette philosophie. Devenir designer a été pour elle l’aboutissement d’une réflexion sur son impérieux besoin de création. Un métier qu’elle pratique à la manière d’un électron libre, passant de la création d’objet à la scénographie, collaborant avec des marques aussi diverses que Christian Lacroix, Ligne Roset, Made.com ou encore Monoprix. Un éclectisme qui lui a valu d’être distinguée, deux fois, par le prestigieux prix French Design 100.
Victor, graveur, calligraphe et peintre en lettres | saison 3 | épisode 8
“Mon métier a failli disparaître”
Aujourd’hui, Hervé vous conduit dans l’atelier de Victor Bert, calligraphe, graveur et peintre en lettres. Un métier revenu sur le devant de la scène car l’attrait grandissant pour l’artisanat et la touche vintage qu’apportent les enseignes peintes à la main, ont fait exploser son carnet de commandes. Mais n’allez pas croire que le travail de Victor se résume aux devantures des commerces chics et restaurants trendy de la capitale. Car sa passion pour la lettre s’exprime par de multiples techniques sur différents supports, dans des domaines très variés.
Dans cet épisode, Victor explique comment sa passion de la lettre a élargi le champ de ses compétences et comment l’imperfection humaine apporte une vibration particulière à son travail.
Lise, artiste peintre | saison 3 | épisode 7
“Je redoute de ne plus avoir d’idées”
Aujourd’hui, Hervé vous conduit dans l’atelier de Lise Stoufflet, une artiste peintre à l’univers singulier, nourri de situations troublantes, de malaise et parfois d’angoisse, transfigurés par la douceur d’un style surréaliste et onirique. Une atmosphère à première vue éloignée de la bonne humeur de Lise, qui pratique son art avec humilité et discrétion.
Dans cet épisode, Lise s’interroge sur son identité d’artiste, la naissance de son style et son processus créatif. Elle évoque le regard du public sur son œuvre, qui ne la met pas toujours à l’aise, et cherche l’origine de sa satisfaction dans son travail.
Thibaud, menuisier | saison 3 | épisode 6
“Je retire de la satisfaction à chaque étape de mon travail”
Aujourd’hui, Hervé vous emmène à la rencontre de Thibaud Vouge, menuisier parisien, créateur de l’Atelier du Renard. Encouragé par ses parents à suivre des études tant qu’il n’avait pas trouvé sa voie, Thibaud termine son cursus dans une école de commerce qui lui permet de travailler dans le marketing et la communication mais sans conviction ni plaisir. À la faveur d’une rupture conventionnelle, Thibaud s’oriente vers la menuiserie qui représente à ses yeux un compromis intéressant entre technique et créativité. Il suit une formation courte qu’il complète sur le terrain en travaillant pour un artisan puis en partageant l’atelier de menuisiers expérimentés. Assez vite s’impose l’idée d’avoir sa propre entreprise qu’il installe dans le 13e arrondissement de Paris puis à Antony en banlieue sud. Il n’y a qu’à voir Thibaud évoluer dans son atelier pour deviner qu’on est sur son terrain de jeu favori. Thibaud aime les bons et beaux outils, qui au-delà de la qualité d’exécution, donnent envie de s’en servir et du cœur à l’ouvrage mais il apprécie toutes les facettes de son métier, de la relation avec ses clients au perfectionnement du geste.
Céline, taxi PMR | saison 3 | épisode 5
“Je me suis révélée dans ce métier !”
Bien que la reconversion professionnelle ne soit pas l’objet de Travail soigné, le phénomène est assez répandu pour que je croise deplus en plus la route de personnes qui ont choisi de bifurquer. “Trouver un sens à ce qu’on fait” revient fréquemment dans les conversations, et la personne que je vous propose de rencontrer aujourd’hui en est l’illustration parfaite. Ancienne ingénieure dans le secteur du bâtiment, Céline Lecaillon est devenue taxi PMR il y a deux ans. PMR pour “personnes à mobilité réduite”. Affiliée à la compagnie G7, Céline conduit quotidiennement des personnes en situation de handicap à leurs rendez-vous médicaux ou pour leur sorties et loisirs. Un accompagnement qui va bien au-delà de la conduite d’un point A à un point B qui procure à Céline la satisfaction d’être utile.
Pierre, apiculteur | saison 3 | épisode 4
“Le plus important, c’est de sensibiliser et transmettre.”
Ça faisait longtemps que je voulais rencontrer un apiculteur et puis il y a parfois des occasions manquées, un mauvais timing, le boulot des uns ou des autres qui fait obstacle… Et puis, vous le savez, ce n’est pas qu’une question de métier mais de personnalité, surtout. Mais ça y est, c’est bon, je l’ai trouvé. Et dans un lieu, assez inattendu… Nous sommes en plein 19e arrondissement de Paris, aux jardins de La Villette pour être exact, juste à côté de la Grande Halle, pour celles et ceux qui connaissent. Alors que les pourfendeurs de la culture bobo se détendent immédiatement et reprennent leur souffle, notre apiculteur du jour n’a rien du hipster reconverti qui soigne sa com’ sur les réseaux. Pierre Merlet, 25 ans aujourd’hui, s’est intéressé à l’apiculture quand il était lycéen en Mayenne, déjà conscient des enjeux écologiques de notre époque. Une fois étudiant à Sciences Po Paris, Pierre a répondu à un appel à projets de la Ferme de la Villette pour y installer des ruches, produire du miel évidemment, mais surtout partager son savoir et sensibiliser les urbains à la cause environnementale.
Manu, libraire | saison 3 | épisode 3
“Il y a le livre et lieu, la librairie, qui est passionnant.”
Une fois encore, je vous fais visiter mon quartier, à proximité de la rue de Charonne et du boulevard Voltaire dans le 11e arrondissement de Paris. Et une fois, encore, c’est justifié car je vous conduis aujourd’hui dans un des premiers commerces que j’ai découvert en m’installant ici : la librairie La Friche. Assez vite, j’y ai remarqué Manu l’un des cofondateurs du lieu. Un charmant gaillard taillé comme un déménageur, tatoué comme un marin, le regard bleu acier et les cheveux gris impeccablement coupés en brosse… Pas tout à fait l’image qu’on se fait habituellement d’un libraire. Et ça tombe bien car nous ne sommes pas dans une librairie tout à fait comme les autres.
Manu nous parle de l’origine de son métier, de sa façon de l’exercer, de l’image sociale du libraire, de ce commerce ouvert sur le quartier et de ce qui fait la particularité d’une librairie.
Cécile, dentiste | saison 3 | épisode 2
“Soigner, c’est aussi écouter”
Pour ce nouvel épisode, je vous emmène chez ma dentiste… Pour tout vous dire, je ne la connais que depuis quelques mois mais il se trouve que dès ma première consultation, j’ai instantanément compris que j’avais trouvé une perle. Je n’étais pas tombé sur des tortionnaires jusqu’ici mais je n’avais jamais ressenti autant d’attention envers moi sur ce fauteuil que l’on trouve rarement confortable. Un truc évident. Et ça n’a pas manqué, à l’issue du rendez-vous je lui proposais de l’interviewer ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Cécile a joué le jeu, saisissant l’occasion pour s’interroger sur son rapport au travail, à son métier, se livrant spontanément avec toute l’humanité qui la caractérise. Car ce qui la passionne au-delà de son métier, ce sont ses patients.
Olivier, onomaturge | saison 3 | épisode 1
“Quand j’ai l’afflux d’idées, c’est jouissif !”
Pour commencer cette nouvelle saison, Hervé vous emmène à la rencontre d’Olivier Auroy qui exerce la profession d’onomaturge ! Ah, on vous devine interrogatifs… Olivier invente des noms. Des noms de produits, de marques, de services ou de sociétés… Qu’il s’agisse d’un parfum, de bas de contention, d’un satellite, du chien d’une milliardaire, d’une start-up ou encore d’un sextoy, rien n’émousse sa créativité. Et son amour des mots, qui remonte à l’enfance, l’a également conduit à écrire cinq romans à ce jour.
Plutôt que de nous entretenir au calme de son bureau, Olivier nous emmène au jardin du Palais Royal où il vient parfois chercher l’inspiration. C’est à l’ombre des tilleuls qu’Olivier raconte l’origine de sa vocation, les tourments d’une recherche de nom, et la satisfaction de dénicher une pépite ! Au cours de cet épisode, vous aurez aussi l’occasion d’assister à une prise de brief qui va conduire Olivier à rechercher le nom d’un chewing gum aux sensations fortes.
François Simon, critique gastronomique | saison 2 | épisode 9
“J’ai un boulot de rêve !”
Aujourd’hui, on espère vous surprendre en vous emmenant à la rencontre d’une personne et d'un métier que vous n'auriez probablement pas envisagés. Peut-être reconnaîtrez-vous cette voix si particulière, car notre invité ne montre jamais son visage, laissant libre cours à toutes les spéculations le concernant avec d’autant plus de jubilation qu’elles sont généralement erronées.
François Simon est critique gastronomique émérite. Journaliste en Bretagne dont il est originaire, il rejoint la rédaction du Matin de Paris au début des années 80 avant d’être débauché par le magazine Gault & Millau. Lui qui, de son propre aveu, se nourrissait de pizzas et de yaourts au chocolat, découvre par lui-même l’univers de la gastronomie. C’est à la fin des années 90 que je découvre ses critiques de restaurants dans l'émission culturelle de Thierry Ardisson Rive Droite Rive Gauche sur Paris Première. En caméra cachée, ce dandy parisien imprime un style sévère mais juste, drôle et tranchant, qui lui vaut quelques inimitiés. Mais ne vous y trompez pas, cette mauvaise réputation qu’il ne cherche pas à démentir, reste la meilleure des couvertures : cet anonymat est le gage de son intégrité mais aussi le masque d’un homme discret, sensible, truculent et raffiné.
Pour l'occasion, notre entretien a commencé, en toute discrétion, micro caché, à la table d'un restaurant japonais du 6e arrondissement de Paris et s'est poursuivi plus librement dans les rues avoisinantes.
Christophe, chocolatier | saison 2 | épisode 8
“Je ne cherche pas à plaire à tout le monde !”
A l’approche de Pâques et malgré les circonstances, Travail soigné vous emmène chez un chocolatier... Nous sommes à Savigny-sur-Orge, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris, et sous ses allures de commerce de quartier, la boutique “À la Reine Astrid” abrite une chaîne de production comme on trouve peu en France. Christophe Bertrand, son propriétaire, est l’un des rares artisans chocolatiers à torréfier lui-même ses fèves de cacao pour produire sa matière première.
Un savoir faire qui va de pair avec une démarche éthique qui s‘affranchit des certifications pour privilégier les circuits courts et une distribution équitable des revenus. Et vous verrez qu’en la matière, Christophe ne se contente pas de beaux discours... Dans cet épisode, vous suivrez chaque étape de fabrication de cette gourmandise universelle, de l’ouverture du sac de fèves au moulage des œufs de Pâques.
Claire, ébéniste | saison 2 | épisode 7
“J’avais besoin d’un métier où le temps est important.”
Aujourd’hui, Hervé vous emmène dans son quartier, Faubourg Saint-Antoine, à Paris, près de la place de la Bastille, découvrir l’atelier d’ébénisterie de Claire Butel, spécialisée dans la restauration de mobilier ancien.
Bien que la reconversion professionnelle ne soit pas la raison d'être de ce podcast, c’est un phénomène dont nous sommes de plus en plus témoins, ou acteurs. Souvent, l’approche de la quarantaine agit comme un révélateur... Mais Claire s’est rendu compte, bien avant d'autres, que son environnement de travail ne la satisfaisait pas pleinement. Au cours de cet épisode, elle vous raconte son parcours, ses premiers pas dans le métier, la passion qui l’anime et les raisons qui l’ont poussée à se consacrer à un artisanat qui conjugue harmonieusement les travaux manuels et intellectuels.
Élodie, ingénieure conductrice de travaux | saison 2 | épisode 6
“Dans le bâtiment, la première donnée, c’est l’humain.”
Dans ce nouvel épisode, Travail soigné vous emmène à La Défense, le quartier d'affaires de l'ouest parisien, à la rencontre d’Élodie Garnier qui est ingénieure et conductrice de travaux chez Bouygues Construction. Et en matière de travaux, Elodie voit plutôt grand : depuis plus de trois ans, ce petit gabarit de jeune femme dynamique aux yeux rieurs est en charge de la double peau vitrée assurant l'isolation et la ventilation de la tour Alto, immeuble de 38 étages et 150 mètres de haut qui a la particularité d’être évasé (son sommet étant deux fois plus spacieux que sa base).
Si vous êtes curieux de savoir comment une jeune femme a trouvé sa place et s’est épanouie dans un milieu professionnel aussi historiquement masculin que le bâtiment, enfilez votre casque et vos bottes pour visiter le chantier avec nous.
Alexandre, designer maroquinier | saison 2 | épisode 5
“Un bon design, c’est lier le style à la fonction.”
Aujourd’hui, Travail soigné quitte à nouveau Paris pour vous conduire en Aveyron, à Saint-Georges-de-Luzençon pour être exact, au pied du viaduc de Millau, et découvrir les coulisses de la marque de maroquinerie Bleu de chauffe dont les produits respirent l’artisanat et l'amour du travail bien fait. Et c’est Alexandre, l’un de ses fondateurs, qui nous ouvre les portes de l’atelier. Associé à Thierry depuis 10 ans, il développe une ligne de maroquinerie inspirée des anciens sacs de métier, qui cultive un esprit vintage mariant simplicité des formes et qualité des matières. Et vous allez voir que le succès ne les a pas fait renier leurs valeurs humanistes, bien au contraire.
Au-delà de pouvoir maîtriser le processus de création et de production de A à Z, Bleu de chauffe a fait le pari du made in France et des filières vertueuses depuis sa création, réalisant 100 % de ses produits en Aveyron sans recours à la sous-traitance.
Gloria, danseuse au Crazy Horse | saison 2 | épisode 4
“Les filles du Crazy sont des femmes fortes !”
En cette fin d'année, Travail soigné vous ouvre les portes du mythique Crazy Horse situé dans le très chic 8e arrondissement de paris, entre la Tour Eiffel et les Champs-Elysées. Gloria di Parma, l’une de ses danseuses les plus capées va vous faire visiter les coulisses de cette institution des nuits parisiennes qui, depuis sa création en 1951, s'est toujours distinguée des cabarets traditionnels et autres revues à plumes en affirmant son style inimitable mariant humour et glamour. Constituée d'une trentaine danseuses, la troupe se partage entre la scène parisienne et des tournées à travers le monde qui entretiennent la notoriété du lieu.Danseuse professionnelle originaire de Parme et complètement étrangère au monde du cabaret, Gloria est devenue, en 2011, la première italienne a rejoindre la troupe depuis plus de trente ans.
Parmi les histoires et rumeurs qui ont construit la réputation du cabaret, il y a notamment celle d'une discipline très stricte au sein de l'équipe. Depuis sa création, le Crazy Horse célèbre la beauté du corps féminin, qu'il habille de lumières dans des mise en scène qui alternent séduction et second degré. Au fil des années, s'est aussi constituée une galerie de personnages créés par la direction artistique.
Alexandre, chef de cave en Champagne | saison 2 | épisode 3
“La production de vin est à contre-courant d’un monde qui va de plus en plus vite.”
Dans cet épisode, Travail soigné quitte Paris, direction Reims, pour vous emmener à la rencontre d’Alexandre Ponnavoy, chef de cave de la prestigieuse maison de champagne Taittinger. Vous allez avoir le privilège de visiter l'impressionnante cuverie où il élabore ce vin pétillant synonyme de fête.
Originaire de Bourgogne, Alexandre a d'abord suivi des études d’agronomie. Intéressé par la production végétale, il complète sa formation par un Master en œnologie à Reims, se spécialise dans les vins effervescents, et accomplit pendant près des dix ans des missions de conseil en France comme à l’étranger. Il rejoint la maison Taittinger à seulement 36 ans en vue de succéder au chef de cave. La suite, il vous la raconte lui-même.
Pia, sage-femme | saison 2 | épisode 2
“Mon métier et l’hôpital sont indispensables à mon équilibre.”
Aujourd’hui, Travail soigné vous emmène à la rencontre de Pia Laborde, sage-femme à l’hôpital Foch de Suresnes en banlieue parisienne, dont le métier ne se résume pas, loin s’en faut, à l’accouchement des femmes enceintes. Ce qui frappe de prime abord quand on la rencontre, c’est l'énergie et la bienveillance qui émanent de ce petit gabarit de jeune femme, dont le métier et l’hôpital sont indispensables à l’équilibre.
Arrivée dans cette profession par hasard “mais à la bonne place”, comme elle le précise, Pia participe à un moment clé de la vie d'une femme ou d’un couple et doit concilier des aspects humains, techniques et logistiques. Elle fait preuve d'une grande humilité et se remet quotidiennement en question, et si le rythme et les contraintes du métier mettent parfois les nerfs à rude épreuve, Pia se nourrit des histoires auxquelles elle est confrontée. Cet épisode est l'occasion de faire découvrir les facettes méconnues d'un métier qui bénéficie d'une image sociale très positive.
Christophe, torréfacteur | saison 2 | épisode 1
“Les gens ont maintenant accès à un autre standard de goût.”
Quoi de mieux qu’un bon café pour entamer cette nouvelle saison de Travail soigné ? Dans cet épisode, Hervé vous emmène à la rencontre de Christophe Servell, pionnier du café de spécialité en France et créateur de la marque Terres de café. Le café de spécialité, vous en avez déjà peut-être goûté dans un bon coffee-shop mais cela reste encore un peu obscur pour beaucoup... Pour résumer : la différence entre le café industriel et le café de spécialité, c'est un peu le même écart qu’entre de la piquette et un grand cru. D'ailleurs, vous entendrez souvent Christophe comparer le vin et le café. Ce fin gourmet consacre toute son énergie au service d'une filière responsable qui garantit une qualité exceptionnelle de la terre à la tasse.
Alors attendez-vous à redécouvrir cette boisson si particulière avec laquelle nous entretenons tous un rapport très personnel.
Charles, luthier | saison 1 | épisode 7
“C’est quoi, ma vie, à part la lutherie ?”
Dans ce dernier épisode de la saison, Travail soigné vous ouvre les portes de l’atelier de lutherie de Charles Coquet, dédié à la fabrication de violons, altos et violoncelles.
Bien que ce métier inspire naturellement l’admiration et la curiosité, certains aspects en sont méconnus et soulèvent des problématiques très intéressantes. Les canons de l’instrument comme sa fabrication n’ont quasiment pas changé depuis près de cinq siècles et pourtant si le luthier d’aujourd’hui reproduit le geste, il n’en apporte pas moins sa pierre à l’édifice. C’est en tout cas la philosophie de Charles qui respecte l’héritage tout en affirmant sa personnalité.
Charles a étudié le violon pendant 15 ans avant de s’orienter vers la lutherie, qu’il a apprise en Angleterre. N’étant pas issu d’une famille de musiciens, ce choix s’apparentait à un saut dans le vide, mais la passion de Charles pour la fabrication s’est vite confirmée et n’a fait que croître à mesure qu’il avançait dans son apprentissage. Il ouvre son propre atelier en 2008, où son passé de violoniste constitue assurément un atout dans sa relation avec les musiciens.
Au cours de l’entretien, vous aurez le privilège d’assister à l’essai d’un instrument de Charles par le talentueux violoniste Hugues Borsarello.
Nicolas, concierge de palace | saison 1 | épisode 6
“Tout ce qui peut vous passer par la tête, nous le faisons !”
Dans cet épisode, Travail soigné vous ouvre les portes d’un palace parisien et vous emmène à la rencontre de Nicolas Avril, chef concierge du Peninsula Paris.
Voici d’abord quelques chiffres pour vous donner la mesure de l’établissement situé Avenue Kléber à deux pas de la place de l’Étoile : 4 ans de travaux et de restauration avant son ouverture en 2014, 34 000 mètres carrés, six étages et trois sous-sols dont un parking, 200 chambres et suites, trois restaurants dont un rooftop, des boutiques, un spa, une piscine, une vaste terrasse, et pas moins de 600 salariés !
Derrière le comptoir monumental du fastueux lobby, Nicolas Avril (25 ans d'expérience dans l'hôtellerie) dirige une équipe de 13 concierges qui assurent l’interface entre l’hôtel et ses clients, 7/7, H24, avec efficacité et discrétion. Il nous raconte la face cachée du luxe, l’expérience requise, le travail d’équipe (invisible pour les clients) que cela représente, les challenges auxquels il peut être confronté et les relations qu’il faut savoir entretenir pour les relever. Car la conciergerie d’un palace n’a pas grand chose à voir avec un bureau d‘information : en offrant un service attentif et personnalisé, elle est une garantie de satisfaction de ses clients, et donc de sa fidélité.
Thomas, agriculteur bio | saison 1 | épisode 5
“Je défends une agriculture paysanne, économe et autonome.”
Dans ce cinquième épisode, Travail soigné se met au vert et vous emmène à la rencontre de Thomas Lafouasse, jeune agriculteur installé à Pecqueuse, en Essonne. Issu d’une famille paysanne, il a repris l’exploitation familiale il y a 10 ans après des études de commerce et une expérience dans le trading de céréales qui l’a convaincu de revenir à un modèle raisonnable. Thomas a converti son exploitation en bio et développé un modèle économique fondé sur l’autonomie, les circuits courts et la diversification : sa ferme n’accueille pas de ressources extérieures, son blé est vendu à des meuniers locaux, ses légumes via des AMAP ou directement à la ferme, et il transforme lui-même une partie de sa production en pâtes et soupes.
Alors respirez à pleins poumons, chaussez vos bottes et venez voir à quoi ressemble l’agriculture d’aujourd’hui (et de demain) car Thomas fait preuve d’un dynamisme et d’un enthousiasme qui rassurent pour l’avenir.
David, écrivain | saison 1 | épisode 4
“Le quotidien d’un écrivain, il n’y a rien de plus chiant !”
Contrairement à ce que beaucoup ont pensé à l’écoute des premiers épisodes, ce podcast ne se concentre pas sur le travail artisanal mais sur le travail tout court. La preuve avec ce quatrième épisode un peu différent des précédents, car aujourd’hui pas d’atelier mais un bureau, celui de l’écrivain David Thomas que j’admire depuis la parution de son premier recueil de microfictions (dont il s’est fait une spécialité) il y a une dizaine d’années.
David nous parle avec franchise de son rapport à l’écriture, qu’il a du mal à considérer comme un travail, de ses sources d’inspiration, de sa manière de les interpréter, et du milieu de l’édition où l'on joue un peu la comédie.
Karen, céramiste | saison 1 | épisode 3
“Ce qui est important, c’est la route, ce n’est pas le résultat.”
Dans ce troisième épisode, je vous emmène à la rencontre de Karen Swami, artiste céramiste au parcours étonnant dont l'atelier est situé dans le 14e arrondissement de Paris, à deux pas de l'institut Giacometti et de la Fondation Cartier. Après des études de commerce, Karen travaille dans la promotion immobilière avant de bifurquer vers la production cinématographique. Quelques années plus tard, la poterie, découverte à l’enfance, revient dans sa vie et s’impose comme une évidence : rapidement, son talent est reconnu et les commandes affluent, ses œuvres sont plébiscitées en France comme à l’étranger et séduisent galeries et collectionneurs. Karen marie des influences diverses en intégrant le hasard à son processus créatif qui participe au caractère unique de ses pièces. Son enthousiasme communicatif ne manquera pas de vous séduire.
Michael, tailleur | saison 1 | épisode 2
“Un tailleur se doit de ne pas déguiser son client.”
Dans ce deuxième épisode, faites la connaissance de Michael Ohnona, tailleur pour hommes qui a ouvert son atelier-boutique dans le deuxième arrondissement de Paris à l'issue d'un parcours atypique et dont la profession de foi tient en quelques mots : “Prendre plaisir à faire un métier, continuer à apprendre en l’exerçant, et mettre ce savoir faire au service de personnes curieuses, souvent raffinées et toujours exigeantes.”
Elie, artisan joaillier | saison 1 | épisode 1
“C’est d’abord un métier de confiance.”
Dans ce premier épisode, faites la connaissance d’Elie, artisan joaillier dont l’atelier se cache au cœur du Marais à Paris. Héritier d’une tradition familiale, il a appris le métier de sertisseur auprès de son oncle, à l’ancienne, dès son adolescence. Si son poste de travail, très particulier, n’a pas changé depuis, le geste a gagné en maturité.